Nous reprenons la (seule) route en
direction de la côte Pacifique. Nous partons tôt, enfin nous ne
savons plus trop en fait car nous pensions avoir changé d'heure
quelques jours plus tôt et venons d'apprendre, que le fuseau
changeait plus au sud. Bref.
La route est très longue et les
portions de travaux interminables qui nous font traverser la montagne
sur des chemins de pierres ! Les villes indiquées sur la carte
ou le GPS sont désertiques et les pompes à essence rares.
Au bout de 3h de portion cahoteuse nous
coupons pour une belle pause bien méritée vers un petit hameau de
pêcheur, Punta Rosarito. Ici, pas de route mais des chemins de
sable et de cailloux. Un homme sur un coin de rue vend des bidons
d'essence tant elle est rare. Nous passerons la journée et la nuit
ici et rencontrons un charmant mexicain : Mario avec qui nous
discutons longuement. Il vit ici depuis toujours et nous raconte
l'histoire de ses ancêtres qui venaient d’Écosse... Nous lui
demandons si le coin est sûr et il si nous pouvons s'installer là,
auprès de la plage. En plus d'un oui bien sûr il nous offre sa
pêche du matin, un « cabria » qu'il ira préparer en
filets que nous cuisinons directement à la poêle...hummm quel
délice ! Même Joane qui n'aime pas trop le poisson se régale